INFLUENCEUR. Figure emblématique de l’entrepreneuriat français, Marie Georges signe aux côtés de Pierre Gattaz, 60 idées pour Emmanuel Macron, un recueil de propositions issues de la société civile pour « bousculer le statu quo dans lequel notre pays n’a plus le droit de s’enliser.»
Marie Georges : La positive
Écouter Marie Georges parler d’avenir a quelque chose de réjouissant. Cette multi-entrepreneuse en est convaincue : l’envie d’œuvrer pour l’intérêt général n’est pas « l’apanage des personnalités politiques ». La société civile, elle aussi, aspire à agir pour le bien commun. Pour mettre en lumière cette réalité, il y a un an, Marie Georges accepte la sollicitation de Pierre Gattaz, le président du Medef, part à la rencontre de « faiseurs » (économistes, philosophes, avocats, dirigeants d’entreprise, designers…) de moins de 46 ans et réunit dans un ouvrage directement adressé au président de la République, leurs idées pour réformer la France. « Ces propositions dessinent en creux les attentes d’une génération montante qui porte en elle une vision enthousiaste pour l’avenir de notre pays », peut-on lire en quatrième de couverture de 60 idées pour Emmanuel Macron.
« Un formidable esprit entrepreneurial »
Une initiative ambitieuse par laquelle Marie Georges met en lumière la richesse de l’entrepreneuriat à la française, dont elle est devenue, au fur et à mesure de ses engagements, l’une des figures principales. Fondatrice de plusieurs agences de communication, cette experte du Web qui accompagne les sociétés dans leurs responsabilités sociales et environnementale depuis une dizaine d’années, codirige actuellement le département de conseil en développement durable chez Deloitte. Par ailleurs présidente de Paris Pionnières, l’incubateur visant à accompagner les femmes dans la création d’entreprise, elle déniche régulièrement des projets à la fois prometteurs et innovants. « Il existe un formidable esprit entrepreneurial en France », déclare celle qui milite pour nouer des liens à la fois plus solides et plus durables entre trois « grand pouvoirs » : l’entreprise, l’État et la société civile. « La France a tout ce qu’il faut pour réussir », assure-t-elle en conclusion du livre. On y croit !