Olivier Piani. L’investissement immobilier se porte relativement bien, en France comme en Europe. Malgré les discours politiques actuels qui pourraient laisser penser le contraire, les éléments fondamentaux, tels que la capacité des locataires ou le taux de vacance, sont stables et évoluent de façon satisfaisante. Le seul élément quelque peu perturbateur provient du monde bancaire : les financements liés à l’immobilier se font rares. Cela explique la chute du montant global de transactions effectuées : elle n’est pas due au contexte mais à l’absence de financements.
Depuis 2008, année qui marqua un tournant, les banques souffrent. Désormais, elles évoluent dans un nouveau contexte engendré par la réglementation Bâle 3, qui induit une réduction du bilan et une augmentation des fonds propres. Le secteur immobilier ne fait plus partie de leurs priorités. Elles entendent corriger les excès liés aux effets de levier précédents et le recours à une dette trop importante.

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