Le cabinet Temime arrive à Marseille
Hervé Temime affiche l’ambition de faire de son nom une marque. Pour cela, au-delà de l’équipe de quatre associés et cinq collaborateurs déjà constituée à Paris, la structure s’implante à Marseille grâce à la présence sur place d’une avocate : Olinka Malaterre. « Nous avons choisi Marseille puisque c’est une région que nous connaissons bien, explique Hervé Temime, avec de récents succès pénaux et contentieux. » L’avocat, qui avait choisi la figure d’Émile Pollak lors de son discours de prestation de serment en 1979, fait ici référence à la défense pénale de Bernard Tapie, qu’il accompagne également en matière de droit de la presse, ou celle du sénateur des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini. Autre dossier phare : le procès d’assises de Guy Orsoni au cours duquel son associé Martin Reynaud n’est pas passé inaperçu. « Nous voulons offrir à Marseille les mêmes services qu’à Paris », précise le pénaliste.
Pour installer la marque localement, Olinka Malaterre délivrera à partir de juin un service en droit pénal des affaires, général et en contentieux commercial. Avocate depuis 2011, elle a rejoint le cabinet après une première expérience chez Weil Gotshal où elle a exercé durant deux ans. L’avocate, qui exercera sur place à plein temps, va prendre appui sur ses confrères locaux pour développer son activité . Elle devrait aussi pouvoir compter sur des recrutements à Paris. Avec l’ouverture d’un bureau sur place, le cabinet Témime répond aux besoins des dirigeants et entreprises de la région. Son action s’étend à la création de programmes de conformité aux lois anti-corruption et à la compliance en général, en application de la future loi Sapin 2.
Marseille n’est que le début pour le cabinet Temime qui, s’il transforme l’essai, s’installera dans d’autres régions stratégiques pour étendre sa marque sur le plan national. L’équipe n’exclut pas de s’implanter à l’étranger, sans craindre de dépasser les frontières avec la pratique du droit pénal : « Nous voulons faire appel aux meilleurs jeunes avocats étrangers pour la pratique du droit pénal international mais aussi des droits étrangers. La culture de la défense est mondiale, le droit n’est qu’un outil, comme une langue pour un écrivain », observe l’avocat.
Photo d’Hervé Temime et Olinka Malaterre