« Nous affirmons notre place de premier groupe radio privé français »
Entretien avec Jean-François Moinard, directeur délégué finances et activités internationales de NRJ
Décideurs. Votre principal concurrent, le groupe RTL, a annoncé un recul de 2 % de son chiffre d’affaires. À quoi attribuez-vous votre croissance même timide de 0,5 % ?
Jean-François. Moinard. Le marché publicitaire en radio a vu ses revenus chuter de 2,5 % au premier trimestre. La conjoncture est difficile mais nos bonnes performances sont portées par notre audience. Selon la dernière enquête réalisée par Médiamétrie sur la période avril-juin 2013, NRJ est à la nouveau première radio de France. L’ensemble de nos stations s’inscrit en progression sur un an. Grâce à nos quatre radios (NRJ, Nostalgie, Chérie FM et Rire et Chansons), nous affirmons notre place de premier groupe radio privé français avec près de 12,6 millions d’auditeurs quotidiens. C’est la plus forte progression enregistrée dans l’histoire du groupe.
Décideurs. Les bons résultats du premier semestre en radio sont un peu éclipsés par les pertes du pôle télévision. À terme, cette contre-performance pourrait-elle vous pénaliser ?
J-F. M. Le pôle télévision a subi une légère décroissance de 0,5 % au premier semestre, mais nous n’avons pas de doute sur la capacité du groupe à rentabiliser cette activité. Ce résultat s’explique par les pertes liées au développement de notre nouvelle chaîne de télévision, Chérie 25. Mais comme le confirme l’Institut de recherche et d’études publicitaires (irep), le marché publicitaire en télévision subit un net recul de 9,4 % au premier trimestre 2013. Dans ce contexte, nul besoin de tirer la sonnette d’alarme. Nos audiences progressent. Sur NRJ12, la part des 25-49 ans augmente de 7 % et celle des femmes responsables des achats de moins de 50 ans fait un bond de plus de 30 %. Concernant Chérie 25, les premiers résultats d’audience de la chaîne sont plus qu’encourageants.
Décideurs. Vous êtes l’un des principaux groupes de médias privés français et un acteur international implanté dans vingt-deux pays. Envisagez-vous un rapprochement avec d’autres acteurs du secteurs ?
J-F. M. Ce n’est pas d’actualité, mais le groupe reste à l’affût. Notre excédent net de trésorerie au 30 juin 2013 s’élève à près de 80 millions d’euros. Si l’occasion se présentait nous aurions non seulement la capacité financière, mais aussi technique et managériale, pour conduire une éventuelle opération de croissance externe. À moyen terme, nous concentrons surtout nos efforts à rendre le pôle télévision rentable.
Jean-François. Moinard. Le marché publicitaire en radio a vu ses revenus chuter de 2,5 % au premier trimestre. La conjoncture est difficile mais nos bonnes performances sont portées par notre audience. Selon la dernière enquête réalisée par Médiamétrie sur la période avril-juin 2013, NRJ est à la nouveau première radio de France. L’ensemble de nos stations s’inscrit en progression sur un an. Grâce à nos quatre radios (NRJ, Nostalgie, Chérie FM et Rire et Chansons), nous affirmons notre place de premier groupe radio privé français avec près de 12,6 millions d’auditeurs quotidiens. C’est la plus forte progression enregistrée dans l’histoire du groupe.
Décideurs. Les bons résultats du premier semestre en radio sont un peu éclipsés par les pertes du pôle télévision. À terme, cette contre-performance pourrait-elle vous pénaliser ?
J-F. M. Le pôle télévision a subi une légère décroissance de 0,5 % au premier semestre, mais nous n’avons pas de doute sur la capacité du groupe à rentabiliser cette activité. Ce résultat s’explique par les pertes liées au développement de notre nouvelle chaîne de télévision, Chérie 25. Mais comme le confirme l’Institut de recherche et d’études publicitaires (irep), le marché publicitaire en télévision subit un net recul de 9,4 % au premier trimestre 2013. Dans ce contexte, nul besoin de tirer la sonnette d’alarme. Nos audiences progressent. Sur NRJ12, la part des 25-49 ans augmente de 7 % et celle des femmes responsables des achats de moins de 50 ans fait un bond de plus de 30 %. Concernant Chérie 25, les premiers résultats d’audience de la chaîne sont plus qu’encourageants.
Décideurs. Vous êtes l’un des principaux groupes de médias privés français et un acteur international implanté dans vingt-deux pays. Envisagez-vous un rapprochement avec d’autres acteurs du secteurs ?
J-F. M. Ce n’est pas d’actualité, mais le groupe reste à l’affût. Notre excédent net de trésorerie au 30 juin 2013 s’élève à près de 80 millions d’euros. Si l’occasion se présentait nous aurions non seulement la capacité financière, mais aussi technique et managériale, pour conduire une éventuelle opération de croissance externe. À moyen terme, nous concentrons surtout nos efforts à rendre le pôle télévision rentable.
