L’innovation RH dans nos territoires : zoom sur le Grand Est
Tristan Colas, directeur du développement des ressources humaines, Socomec
- - Socomec est un groupe industriel spécialisé dans la disponibilité, le contrôle et la sécurité de l’énergie électrique basse tension
- - L’entreprise emploie plus de 3 000 collaborateurs
- - Sa vision : « Une approche de la formation structurée et passionnée »
Évoluant dans un environnement fortement concurrentiel, l’entreprise vise à se différencier par l’expertise, l’innovation et le développement des compétences. L’apprentissage est donc rapidement devenu un enjeu clé pour la direction RH de Socomec qui a développé une stratégie basée sur le digital learning. Un partenariat avec la plateforme Crossknowledge a notamment permis de démocratiser la formation auprès des collaborateurs et de pratiquer une culture commune pour l’ensemble des managers. La direction générale du groupe soutient fortement les initiatives de Tristan Colas qui garde également pour leitmotiv la maîtrise de la dimension interculturelle et internationale de Socomec afin d’impliquer l’ensemble des collaborateurs dans la démarche.
Cécile Frutos, directrice des ressources humaines, Groupe SGP
- - Créée en 2005, l’entreprise est spécialisée dans la surveillance humaine
- - Depuis 2015, l’équipe de Cécile Frutos entreprend un grand virage managérial et « libère l’entreprise »
- - Son propos : « Faire différemment, innover, rendre ses collaborateurs heureux »
La problématique de la transformation managériale et de la « libération de l’entreprise » s’est rapidement posée. Le dirigeant et la DRH du groupe SGP ont instauré un partage du pouvoir et des responsabilités encore peu répandu. Pragmatiquement, cette transformation se veut garante de prises de décisions communes sur les questions de formation et d’évolution de carrière notamment. L’objectif ? « Mettre en adéquation les réalités terrain versus siège », explique Cécile Frutos. Si instaurer une « entreprise libérée » est synonyme de bouleversement en profondeur, la transformation a été très bien accueillie, permettant d’élargir le portefeuille client et d’améliorer la marque employeur. « La confiance rapporte davantage que le contrôle », confie la DRH.
Éric Assy, vice-président ressources humaines, Kronenbourg
- - Créée en 1664, Kronenbourg est l’une des plus anciennes entreprises de France avec plus de 350 ans d’existence
- - L’entreprise fait partie du groupe Carlsberg, l’un des leaders brassicoles mondiaux
- - Son objectif : « Développer une culture zéro accident »
Considérées par le groupe comme une « priorité absolue », la santé et la sécurité des collaborateurs sont au cœur des préoccupations du vice-président. L’objectif est de limiter le plus possible le nombre d’accidents pour atteindre le taux zéro en 2030. Depuis 2014, Kronenbourg détient par ailleurs la certification « Management de la santé et de la sécurité au travail » OHSAS 18001. Cette norme de gestion des risques vise à réduire la fréquence et le nombre d’accidents. En parallèle, la priorité a été donnée à la refonte des outils de formation destinés aux collaborateurs sur les enjeux de sécurité.
Hervé Fellmann, directeur général, Soprema
- - L’entreprise emploie plus de 7 000 collaborateurs dans le monde
- - Soprema enregistre plus de 4 000 distributeurs
- - Son objectif : « Devenir précurseurs en termes de responsabilité sociale et environnementale »
Limiter l’impact des produits et de l’activité de l’entreprise sur la nature est l’objectif du dirigeant de Soprema. En orientant sa politique R&D vers le développement durable, la société veut se poser en industriel précurseur et responsable. En quête de proximité avec les acteurs régionaux, le groupe a participé au financement de l’université de Strasbourg par le biais d’un don capitalisé de 2,3 millions d’euros. La direction insiste sur l’importance d’investir également dans le capital humain et la formation pour « soutenir de manière pérenne un vivier de talents et de collaborations essentiel au développement socio-économique local ».
Tom Fouan