Le franco-italien se spécialise peu à peu dans la fabrication de composants indispensables à la révolution digitale. Ce qui suppose des investissements pour l’instant récompensés.

Né en 1987 de la fusion entre le français Thomson semiconducteurs et l’italien Societa Generale Semiconduttori, le groupe mue peu à peu en entreprise tech remarquée sur la scène mondiale. Sous l’impulsion de son PDG Jean-Marc Chéry, aux commandes depuis 2018, le groupe se spécialise dans la fabrication de produits indispensables pour mener à bien la révolution digitale. Derrière la robotisation des usines, la fabrication des véhicules à hydrogène, des smartphones, des tablettes, des capteurs, des outils de paiement en ligne … le francoitalien n’est jamais très loin.

Derrière la robotisation des usines, la fabrication des véhicules à hydrogène, des smartphones, le franco-italien n’est jamais très loin

Pour asseoir sa position, STMicroelectronics peut miser sur un cercle vertueux. Ce virage stratégique a contribué à une hausse du chiffre d’affaires de 6 % en 2020. De quoi se constituer un "trésor de guerre" pour investir davantage dans la R&D et mener une ambitieuse politique de croissance externe.

C’est ainsi qu’en octobre 2020 le groupe annonce l’achat du francilien Somos pour se renforcer dans l’IoT et la data. En mai 2021, STMicroelectronics fait main basse sur la société toulonnaise Cartesiam, un éditeur spécialisé dans les outils de développement de l’IA. Ce qui permet à l’acquéreur d’intégrer dans son giron une équipe de data scientists et d’experts en traitement du signal embarqué.

Lucas Jakubowicz

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