«?La permanence du contact rend le client plus exigeant?»
Entretien avec Xavier Hugon, managing partner, PDGB
Décideurs. Quel regard portez-vous sur l’évolution des relations qu’entretiennent les cabinets avec leurs clients ?
Xavier Hugon. L’évolution des relations entre les cabinets d’avocats et leurs clients suit les changements que connaît notre société. Depuis quelques années, le monde professionnel a connu des évolutions technologiques sans précédent : d’abord le fax a disparu, puis le courrier. Aujourd’hui, les modes de transmission naturelle d’informations sont devenus le courriel, la téléconférence ou encore le visiophone. Ces nouveaux modes de communication ont radicalement changé les relations entre les avocats et leurs clients. Du fait de cette permanence du lien, le client est plus exigeant, il ne veut plus attendre. La disponibilité et la réactivité sont plus que jamais appréciées.
PDGB a su s’adapter à ces évolutions. Notre stratégie est de travailler en flux tendus en mobilisant en interne toutes les disciplines nécessaires. Nous pensons qu’une intervention de qualité implique nécessairement le travail conjoint d’experts en matières juridique, fiscale ou encore sociale. D’où la nécessité d’un cabinet full service avec plusieurs spécialités et une exigence partagée. C’est ainsi que nous pouvons proposer un conseil spécialisé mais global à nos clients en développant un lien relationnel fort avec chacun d’entre eux.
Décideurs. Sur quelles valeurs un cabinet indépendant comme PDGB s’appuie-t-il pour s’imposer sur un marché qui accorde de plus en plus de place aux structures globalisées ?
X. H. La force de notre cabinet repose sur la stabilité de nos équipes. PDGB est une structure de taille moyenne avec une vraie politique de fidélisation de ses membres, ce qui nous épargne le turnover incessant subi par d’autres law firms. Nous tenons à permettre une progression de carrière à nos collaborateurs. Notre objectif est toujours de recruter les meilleurs éléments, que ce soit par le biais de promotions internes – environ deux nouveaux associés par an – ou par le recrutement de nouveaux talents en externe. Notre atout face à des cabinets concurrents est également la proximité que nous réussissons à instaurer avec nos clients. La taille du cabinet et des équipes permet à chaque membre de vraiment s’impliquer dans leurs dossiers et de développer une connexion professionnelle durable avec nos clients. Ces derniers savent qu’ils bénéficient d’un contact direct et pérenne dans le temps avec nos avocats. Nous choisissons de limiter le nombre de collaborateurs, ainsi chaque associé a trois ou quatre collaborateurs, avec une exception pour le département M&A qui mobilise une équipe plus importante.
Pour PDGB, l’humain est le premier facteur pour instaurer la confiance, et donc la réussite. Nous cultivons également des valeurs fortes d’entrepreneuriat. L’idée de constituer une même entreprise autour d’un principe d’unicité est une composante forte de PDGB. Le cabinet regroupe chaque associé et collaborateur autour d’un même projet professionnel.
Décideurs. Quels sont les autres grands chantiers pour le cabinet ?
X. H. Nous avons pour objectif à moyen terme de consolider la pluridisciplinarité du cabinet. D’une part, nous voulons élargir nos domaines d’intervention en rajoutant des experts en droit administratif, droit de l’environnement et droit pénal des affaires. D’autre part, nous poursuivons le renforcement de notre département fiscalité pour mieux faire face à la complexité des nouveaux dossiers : nous avons doublé le nombre d’associés, ce qui porte leur nombre à quatre (Christian Bur et Thierry Jestin ont été rejoints par Olivier Decombe en 2012 et Vincent Garcia en 2013). Nous avons également accueilli trois nouveaux collaborateurs et sommes continuellement à la recherche de profils de fiscalistes. Nous souhaitons notamment nous renforcer en fiscalité internationale. À court terme, notre objectif est de poursuivre notre développement à l’international : gagner en visibilité et consolider notre réseau. En tant que membre du réseau Terralex, nous organisons en septembre prochain le Global Meeting à Paris. Cette réunion bisannuelle permet aux 115 membres du réseau de faire connaissance et de développer des relations professionnelles fortes et propices au business. PDGB réalise environ 20?% de son chiffre d’affaires sur des dossiers provenant de l’étranger, en partie grâce aux contacts que nous avons pu nouer au sein de Terralex.
Lire l'entretien avec Roy Arakélian
Xavier Hugon. L’évolution des relations entre les cabinets d’avocats et leurs clients suit les changements que connaît notre société. Depuis quelques années, le monde professionnel a connu des évolutions technologiques sans précédent : d’abord le fax a disparu, puis le courrier. Aujourd’hui, les modes de transmission naturelle d’informations sont devenus le courriel, la téléconférence ou encore le visiophone. Ces nouveaux modes de communication ont radicalement changé les relations entre les avocats et leurs clients. Du fait de cette permanence du lien, le client est plus exigeant, il ne veut plus attendre. La disponibilité et la réactivité sont plus que jamais appréciées.
PDGB a su s’adapter à ces évolutions. Notre stratégie est de travailler en flux tendus en mobilisant en interne toutes les disciplines nécessaires. Nous pensons qu’une intervention de qualité implique nécessairement le travail conjoint d’experts en matières juridique, fiscale ou encore sociale. D’où la nécessité d’un cabinet full service avec plusieurs spécialités et une exigence partagée. C’est ainsi que nous pouvons proposer un conseil spécialisé mais global à nos clients en développant un lien relationnel fort avec chacun d’entre eux.
Décideurs. Sur quelles valeurs un cabinet indépendant comme PDGB s’appuie-t-il pour s’imposer sur un marché qui accorde de plus en plus de place aux structures globalisées ?
X. H. La force de notre cabinet repose sur la stabilité de nos équipes. PDGB est une structure de taille moyenne avec une vraie politique de fidélisation de ses membres, ce qui nous épargne le turnover incessant subi par d’autres law firms. Nous tenons à permettre une progression de carrière à nos collaborateurs. Notre objectif est toujours de recruter les meilleurs éléments, que ce soit par le biais de promotions internes – environ deux nouveaux associés par an – ou par le recrutement de nouveaux talents en externe. Notre atout face à des cabinets concurrents est également la proximité que nous réussissons à instaurer avec nos clients. La taille du cabinet et des équipes permet à chaque membre de vraiment s’impliquer dans leurs dossiers et de développer une connexion professionnelle durable avec nos clients. Ces derniers savent qu’ils bénéficient d’un contact direct et pérenne dans le temps avec nos avocats. Nous choisissons de limiter le nombre de collaborateurs, ainsi chaque associé a trois ou quatre collaborateurs, avec une exception pour le département M&A qui mobilise une équipe plus importante.
Pour PDGB, l’humain est le premier facteur pour instaurer la confiance, et donc la réussite. Nous cultivons également des valeurs fortes d’entrepreneuriat. L’idée de constituer une même entreprise autour d’un principe d’unicité est une composante forte de PDGB. Le cabinet regroupe chaque associé et collaborateur autour d’un même projet professionnel.
Décideurs. Quels sont les autres grands chantiers pour le cabinet ?
X. H. Nous avons pour objectif à moyen terme de consolider la pluridisciplinarité du cabinet. D’une part, nous voulons élargir nos domaines d’intervention en rajoutant des experts en droit administratif, droit de l’environnement et droit pénal des affaires. D’autre part, nous poursuivons le renforcement de notre département fiscalité pour mieux faire face à la complexité des nouveaux dossiers : nous avons doublé le nombre d’associés, ce qui porte leur nombre à quatre (Christian Bur et Thierry Jestin ont été rejoints par Olivier Decombe en 2012 et Vincent Garcia en 2013). Nous avons également accueilli trois nouveaux collaborateurs et sommes continuellement à la recherche de profils de fiscalistes. Nous souhaitons notamment nous renforcer en fiscalité internationale. À court terme, notre objectif est de poursuivre notre développement à l’international : gagner en visibilité et consolider notre réseau. En tant que membre du réseau Terralex, nous organisons en septembre prochain le Global Meeting à Paris. Cette réunion bisannuelle permet aux 115 membres du réseau de faire connaissance et de développer des relations professionnelles fortes et propices au business. PDGB réalise environ 20?% de son chiffre d’affaires sur des dossiers provenant de l’étranger, en partie grâce aux contacts que nous avons pu nouer au sein de Terralex.
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