Winston & Strawn à Paris accueille un nouvel associé en droit des médias et contentieux d’affaires : Guillaume-Denis Faure. Retour sur cette arrivée avec Gilles Bigot et le principal intéressé.
Entretien avec Gilles Bigot et Guillaume-Denis Faure, Winston & Strawn
Décideurs. Le cabinet vient de réaliser une belle opération de croissance. Pouvez-vous en dire plus ?
Gilles Bigot. L’arrivée de Guillaume-Denis Faure et de son équipe répond à l’un de nos axes de développement à Paris. L’expérience de Guillaume-Denis dans le secteur des médias comme en contentieux des affaires correspond à un besoin de prolongation en France de notre pratique américaine, où nous sommes l’un des leaders. Au travers de nos dix-sept bureaux, une équipe de plus de trente avocats est dédiée à cette industrie, par nature internationale, avec notamment Jeffrey Kessler et Michael Elkin comme têtes de proue et qui sont des références incontournables. En contentieux d’affaires, par ailleurs, les domaines d’expertise de Guillaume-Denis sont complémentaires des nôtres et nous permettent de proposer une offre exhaustive en résolution des litiges, à l’image, là encore, de ce qui se fait aux États-Unis.
Guillaume-Denis Faure. J’ai été séduit par le projet industriel de Winston & Strawn qui a décidé d’investir en France avec l’objectif de tirer profit des synergies avec son marché d’origine. Il s’agit de nous développer dans le droit des médias au sens large (audiovisuel, télécommunications, nouvelles technologies, sport, talents et création) mais aussi d’offrir un conseil global aux acteurs de ce secteur qui sont demandeurs de professionnels connaissant très bien leur métier. En quinze ans, j’ai travaillé pour plusieurs acteurs clés en France et en Europe, que j’ai accompagnés dans leurs mutations. J’ai conseillé aussi bien des auteurs, éditeurs ou producteurs de contenus que ceux qui les diffusent ou les véhiculent. Alors que le marché a tendance à se «?sur-segmenter?», il me semble au contraire que la convergence des médias impose d’avoir une expertise transversale. Cette démarche doit néanmoins nous amener à agréger autour de ce projet d’autres experts en propriété intellectuelle et en nouvelles technologies.
Décideurs. Quel est votre apport en contentieux d’affaires ?
G.-D. F. Le contentieux est traversé, de façon croissante, par les nouvelles technologies. Tout d’abord, elles ont introduit dans la pratique judiciaire française une phase pré-procès qui s’apparente à la discovery de la common law grâce aux procédures qui collectent des données personnelles ou aux mesures d’instruction in futurum. Par ailleurs, elles ont suscité de nouveaux risques que le droit doit appréhender telles les problématiques d’e-réputation ou de sécurité informatique. Ce sont des domaines dans lesquels j’ai beaucoup travaillé. Le cabinet était aussi intéressé par ma connaissance de l’industrie du luxe qui obéit à des codes très spécifiques.
Décideurs. Plus globalement, quels sont les projets de développement de Winston & Strawn à Paris ?
G. B. Le bureau de Paris a été repositionné pour répondre aux besoins exprimés par nos clients. Cette préoccupation nous amène à envisager une politique de développement ambitieuse. À titre d’exemple, nous allons prochainement accueillir de nouveaux avocats pour approfondir notre expertise des secteurs réglementés, notamment dans les domaines de la santé et de la défense afin de dispenser une offre complète de services, tant en droit public qu’en droit privé. Nous espérons finaliser l’opération prochainement.
Décideurs. Vous êtes membre du comité exécutif de Winston & Strawn. Quels en sont les principaux objectifs ?
G. B. Notre stratégie est, à partir des États-Unis, de décliner dans chacun de nos bureaux les lignes de services dans lesquelles Winston & Strawn est reconnu : fiscalité, médias, santé, droit social et contentieux. La firme regorge d’opportunités en ce qui concerne le cross-selling. Notre offre internationale de services auprès de certains clients qui génèrent des revenus considérables dans les autres bureaux est encore trop réduite. Il faut étendre le panel de nos prestations en constituant pour chacun d’eux une équipe de spécialistes dédiés. L’expansion internationale de Winston & Strawn, jusqu’à récemment très axée vers les États-Unis, est nouvelle et n’a pas encore livré tout son potentiel. Réciproquement, nous constatons que nombre de clients du bureau de Paris se développent à l’international et sollicitent de façon croissante le réseau. Nous sommes désormais une firme beaucoup plus intégrée.
Gilles Bigot. L’arrivée de Guillaume-Denis Faure et de son équipe répond à l’un de nos axes de développement à Paris. L’expérience de Guillaume-Denis dans le secteur des médias comme en contentieux des affaires correspond à un besoin de prolongation en France de notre pratique américaine, où nous sommes l’un des leaders. Au travers de nos dix-sept bureaux, une équipe de plus de trente avocats est dédiée à cette industrie, par nature internationale, avec notamment Jeffrey Kessler et Michael Elkin comme têtes de proue et qui sont des références incontournables. En contentieux d’affaires, par ailleurs, les domaines d’expertise de Guillaume-Denis sont complémentaires des nôtres et nous permettent de proposer une offre exhaustive en résolution des litiges, à l’image, là encore, de ce qui se fait aux États-Unis.
Guillaume-Denis Faure. J’ai été séduit par le projet industriel de Winston & Strawn qui a décidé d’investir en France avec l’objectif de tirer profit des synergies avec son marché d’origine. Il s’agit de nous développer dans le droit des médias au sens large (audiovisuel, télécommunications, nouvelles technologies, sport, talents et création) mais aussi d’offrir un conseil global aux acteurs de ce secteur qui sont demandeurs de professionnels connaissant très bien leur métier. En quinze ans, j’ai travaillé pour plusieurs acteurs clés en France et en Europe, que j’ai accompagnés dans leurs mutations. J’ai conseillé aussi bien des auteurs, éditeurs ou producteurs de contenus que ceux qui les diffusent ou les véhiculent. Alors que le marché a tendance à se «?sur-segmenter?», il me semble au contraire que la convergence des médias impose d’avoir une expertise transversale. Cette démarche doit néanmoins nous amener à agréger autour de ce projet d’autres experts en propriété intellectuelle et en nouvelles technologies.
Décideurs. Quel est votre apport en contentieux d’affaires ?
G.-D. F. Le contentieux est traversé, de façon croissante, par les nouvelles technologies. Tout d’abord, elles ont introduit dans la pratique judiciaire française une phase pré-procès qui s’apparente à la discovery de la common law grâce aux procédures qui collectent des données personnelles ou aux mesures d’instruction in futurum. Par ailleurs, elles ont suscité de nouveaux risques que le droit doit appréhender telles les problématiques d’e-réputation ou de sécurité informatique. Ce sont des domaines dans lesquels j’ai beaucoup travaillé. Le cabinet était aussi intéressé par ma connaissance de l’industrie du luxe qui obéit à des codes très spécifiques.
Décideurs. Plus globalement, quels sont les projets de développement de Winston & Strawn à Paris ?
G. B. Le bureau de Paris a été repositionné pour répondre aux besoins exprimés par nos clients. Cette préoccupation nous amène à envisager une politique de développement ambitieuse. À titre d’exemple, nous allons prochainement accueillir de nouveaux avocats pour approfondir notre expertise des secteurs réglementés, notamment dans les domaines de la santé et de la défense afin de dispenser une offre complète de services, tant en droit public qu’en droit privé. Nous espérons finaliser l’opération prochainement.
Décideurs. Vous êtes membre du comité exécutif de Winston & Strawn. Quels en sont les principaux objectifs ?
G. B. Notre stratégie est, à partir des États-Unis, de décliner dans chacun de nos bureaux les lignes de services dans lesquelles Winston & Strawn est reconnu : fiscalité, médias, santé, droit social et contentieux. La firme regorge d’opportunités en ce qui concerne le cross-selling. Notre offre internationale de services auprès de certains clients qui génèrent des revenus considérables dans les autres bureaux est encore trop réduite. Il faut étendre le panel de nos prestations en constituant pour chacun d’eux une équipe de spécialistes dédiés. L’expansion internationale de Winston & Strawn, jusqu’à récemment très axée vers les États-Unis, est nouvelle et n’a pas encore livré tout son potentiel. Réciproquement, nous constatons que nombre de clients du bureau de Paris se développent à l’international et sollicitent de façon croissante le réseau. Nous sommes désormais une firme beaucoup plus intégrée.
