L'homme d'affaires est le nouveau président du conseil de surveillance.
Vincent Bolloré prend la tête de Vivendi
Vincent Bolloré, premier actionnaire du groupe Vivendi (5,04 %), a remplacé depuis le 24 juin 2014 Jean-René Fourtou à la tête du conseil de surveillance. Arrivé au capital en 2011, en revendant à Vivendi les chaînes Direct 8 et DirectStar contre des actions, Vincent Bolloré a mené des achats successifs lui permettant de passer de 1,7 % à 5,01 % du capital en moins de deux ans. À l’époque, les dirigeants se divisent sur la stratégie que doit suivre le conglomérat, Jean-René Fourtou étant partisan d’un recentrage sur l’activité médias, option que choisit le groupe après le départ de Jean-Bernard Lévy, président du directoire, opposé à cette orientation. Jean-René Fourtou est alors soutenu par Vincent Bolloré qui fait son entrée au conseil d’administration en tant qu’observateur. S’ensuit une nouvelle période houleuse pour le groupe marquée par les désaccords entre les deux hommes. La fin du psychodrame industriel intervient en 2013 avec la décision de nommer Vincent Bolloré à la présidence du conseil de surveillance.
Avant de céder complètement les rênes, Jean-René Fourtou devait cependant boucler la transformation du groupe par les ventes de Maroc Telecom, SFR et Activision Blizzard. Ces opérations laissent au nouveau dirigeant un empire désendetté et avec la liquidité nécessaire (six à sept milliards d’euros de cash issus de la vente de SFR à Numericable) pour investir et armer Vivendi face à ses concurrents internationaux.
Avant de céder complètement les rênes, Jean-René Fourtou devait cependant boucler la transformation du groupe par les ventes de Maroc Telecom, SFR et Activision Blizzard. Ces opérations laissent au nouveau dirigeant un empire désendetté et avec la liquidité nécessaire (six à sept milliards d’euros de cash issus de la vente de SFR à Numericable) pour investir et armer Vivendi face à ses concurrents internationaux.