Après plus d’un an de négociation, Fosun va enfin mettre la main sur le Club Med. À moins que l’histoire des « fausses chroniques » ne vienne relancer l’histoire.
La bataille boursière autour du Club Med prend fin
Fosun prendra dans les prochaines semaines le contrôle du Club Med. L’investisseur italien Andrea Bonomi, son tenace rival, a « enfin » déclaré forfait estimant que la dernière offre mise sur la table par le groupe chinois, à 24,60 euros par action Club Med, était trop élevée. Une offre qui valorise le groupe de loisirs français à 939 millions d'euros.
L’offre finale est supérieur de près de 45 %
Cette bataille boursière aura duré plus d’un an, la première offre publique de Fosun datant de juin 2013. Les deux entités entretiennent des relations de longue date puisque Fosun est entré au capital du Club Med en 2010. Il est également son partenaire au travers des villages que le groupe français implante en Chine, dont trois en activité et deux en construction.
Si Guo Guangchang, le fondateur de Fosun, a su faire preuve de patience, il a aussi montré qu’il portait beaucoup d’espoir dans son acquisition, son offre finale étant supérieure de près de 45 % par rapport à l’initiale. Pour financer cette opération, le groupe chinois utilisera majoritairement ses fonds propres, ne comptant s’endetter qu’à hauteur de 280 millions d’euros.
L’opération pourrait cependant connaître un nouveau rebondissement. De fausses tribunes, écrites par des experts fantômes, auraient été publiées pour discréditer le projet d’Andrea Bonomi. Pour le moment, Havas Worldwide Paris, le conseil de Bonomi, a indiqué qu’il n’y aurait finalement pas de plainte. Mais l'Autorité des marchés financiers pourrait vouloir y jeter un œil…
L’offre finale est supérieur de près de 45 %
Cette bataille boursière aura duré plus d’un an, la première offre publique de Fosun datant de juin 2013. Les deux entités entretiennent des relations de longue date puisque Fosun est entré au capital du Club Med en 2010. Il est également son partenaire au travers des villages que le groupe français implante en Chine, dont trois en activité et deux en construction.
Si Guo Guangchang, le fondateur de Fosun, a su faire preuve de patience, il a aussi montré qu’il portait beaucoup d’espoir dans son acquisition, son offre finale étant supérieure de près de 45 % par rapport à l’initiale. Pour financer cette opération, le groupe chinois utilisera majoritairement ses fonds propres, ne comptant s’endetter qu’à hauteur de 280 millions d’euros.
L’opération pourrait cependant connaître un nouveau rebondissement. De fausses tribunes, écrites par des experts fantômes, auraient été publiées pour discréditer le projet d’Andrea Bonomi. Pour le moment, Havas Worldwide Paris, le conseil de Bonomi, a indiqué qu’il n’y aurait finalement pas de plainte. Mais l'Autorité des marchés financiers pourrait vouloir y jeter un œil…
