Portrait de Gaspard Koenig, 31 ans, fondateur de Génération Libre.
Gaspard Koenig (Génération Libre), disruptif, réactif et créatif
Ses essais au vitriol dépeignent sans ambages les dysfonctionnements systémiques français. Garspard Koenig, la trentaine à peine entamée, a l’art et la manière de mettre avec humour le doigt là où cela fait mal. Son premier ouvrage, publié à 25 ans, fait l’éloge des discrètes vertus de la corruption quand le dernier sorti en 2013 aux éditions Grasset (La Nuit de la faillite) explore le genre du thriller politico-financier sur fond de faillite de l’État français. À la tête de Génération Libre, celui qui fut la plume de Christine Lagarde jusqu’en 2009 clame que « le rôle d’un think tank est d’être disruptif, réactif et créatif. Il y faut de la fougue, de l’idéalisme, et beaucoup d’inconscience. Qualités ou défauts qu’il est plus facile d’avoir avant la crise de la quarantaine ! » Ce normalien agrégé de philosophie, qui officie actuellement en qualité de conseiller en stratégie à la Banque européenne de reconstruction et de développement (Berd) prône « le renouveau du libéralisme qui correspond à un mouvement de génération ». Sûrement ce qui l’a poussé à se présenter aux dernières législatives où il a obtenu 4 % des voix sous l’étiquette Parti Libéral. Un bon début…
[Tout au long du mois d'août le magazine Décideurs vous propose de découvrir 40 portraits de leaders de moins de 40 ans]
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