La start-up française spécialiste de l’ingénierie acoustique achève une levée de fonds de vingt-cinq millions d’euros auprès de ses actionnaires historiques.
Devialet : cap sur l’American Dream
Devialet a bouclé, ce 18 juin 2015, une levée de fonds de vingt-cinq millions d’euros auprès de la fine fleur de la tech française et de ses salariés. Depuis la création de la start-up en 2007, près de trente-sept millions d’euros ont été injectés par le quatuor historique formé par Jacques-Antoine Granjon, créateur de Vente-privée, Xavier Niel, fondateur de Free, Marc Simoncini à l’initiative du fonds Jaïna Capital et Bernard Arnault, P-DG de LVMH. À l’occasion de ce nouveau tour, les quatre hommes ont investi pas moins de vingt millions d’euros, les cinq autres millions se répartissant entre les fondateurs, les collaborateurs et les quatre-vingts premiers investisseurs de la start-up.
Au total, ce sont près de quarante-cinq millions d’euros qui ont été levés par Devialet depuis sa création. Et si l'entreprise a connu des débuts difficiles, « brûlant du cash » les neuf premières années, elle est désormais l’une des figures de proue du segment de l’amplification sonore de luxe, marché de niche estimé à un milliard d’euros par les experts.
Internationalisation, rentabilité, IPO
Grâce à cette levée de fonds, le spécialiste de l’audio haut de gamme devrait accélérer son déploiement à l’international et plus particulièrement aux États-Unis. Pour ce faire, la start-up annonce dans son communiqué de presse la mise en place d’un réseau de filiales et de boutiques dans les grandes capitales comme New York, Londres, Shanghai, Paris, Hongkong, Singapour ou encore Berlin.
Fondée il y a huit ans par Pierre-Emmanuel Calmel, ingénieur, Quentin Sannié, entrepreneur et Emmanuel Nardin, designer, la start-up n’a eu de cesse de révolutionner le monde de la hi-fi. À écouter les audiophiles, la technologie baptisée Analogic Digital Hybrid (ADH) est la plus grande innovation depuis des décennies.
Si le premier ampli de luxe, tarifé 12 000 euros, a créé le buzz, c’est surtout le lancement en décembre dernier du premier « dock » nomade connecté – le Phantom – qui a posé les jalons d’une mini-révolution auditive. Et ce n’est que le début assurait Quentin Sannié en mai dernier dans Décideurs : « La première génération de puce intégrant notre technologie d'amplification révolutionnaire a été miniaturisée jusqu'à ne plus mesurer qu'un centimètre. » De quoi imaginer demain l’intégration à nos ordinateurs, téléviseurs et autres téléphones des puces de deuxième et troisième génération. « La technologie de haut-parleur sera incommensurablement supérieure à ce qui existe aujourd’hui », nous confirmait le cofondateur de Devialet dont le chiffre d’affaires atteignant dix millions d’euros en 2014 devrait quintupler grâce à cette rentrée d’argent et aux ventes du Phantom qui représentent déjà la moitié du CA. La rentabilité en ligne de mire fin 2015, la start-up pourrait tenter une IPO plus vite que l'on ne le croit.
Émilie Vidaud et Sophia Sanni Soulé
Au total, ce sont près de quarante-cinq millions d’euros qui ont été levés par Devialet depuis sa création. Et si l'entreprise a connu des débuts difficiles, « brûlant du cash » les neuf premières années, elle est désormais l’une des figures de proue du segment de l’amplification sonore de luxe, marché de niche estimé à un milliard d’euros par les experts.
Internationalisation, rentabilité, IPO
Grâce à cette levée de fonds, le spécialiste de l’audio haut de gamme devrait accélérer son déploiement à l’international et plus particulièrement aux États-Unis. Pour ce faire, la start-up annonce dans son communiqué de presse la mise en place d’un réseau de filiales et de boutiques dans les grandes capitales comme New York, Londres, Shanghai, Paris, Hongkong, Singapour ou encore Berlin.
Fondée il y a huit ans par Pierre-Emmanuel Calmel, ingénieur, Quentin Sannié, entrepreneur et Emmanuel Nardin, designer, la start-up n’a eu de cesse de révolutionner le monde de la hi-fi. À écouter les audiophiles, la technologie baptisée Analogic Digital Hybrid (ADH) est la plus grande innovation depuis des décennies.
Si le premier ampli de luxe, tarifé 12 000 euros, a créé le buzz, c’est surtout le lancement en décembre dernier du premier « dock » nomade connecté – le Phantom – qui a posé les jalons d’une mini-révolution auditive. Et ce n’est que le début assurait Quentin Sannié en mai dernier dans Décideurs : « La première génération de puce intégrant notre technologie d'amplification révolutionnaire a été miniaturisée jusqu'à ne plus mesurer qu'un centimètre. » De quoi imaginer demain l’intégration à nos ordinateurs, téléviseurs et autres téléphones des puces de deuxième et troisième génération. « La technologie de haut-parleur sera incommensurablement supérieure à ce qui existe aujourd’hui », nous confirmait le cofondateur de Devialet dont le chiffre d’affaires atteignant dix millions d’euros en 2014 devrait quintupler grâce à cette rentrée d’argent et aux ventes du Phantom qui représentent déjà la moitié du CA. La rentabilité en ligne de mire fin 2015, la start-up pourrait tenter une IPO plus vite que l'on ne le croit.
Émilie Vidaud et Sophia Sanni Soulé