Le Monde et Libération restructurent pour mieux appréhender l'avenir de leur journal.
Les quotidiens font leur «révolution»
Deux quotidiens nationaux vivent actuellement une petite révolution. Le but ? Faire de leur journal le média du XXIe siècle.
Le premier, Le Monde, active son « plan de mobilité 2.0 ».
Il s’agit d’une restructuration – sans licenciement – proposant à trente-cinq postes print d’être reclassés et transférés vers l’édition numérique. Et avant une nouvelle formule du journal qui sera lancée le 6 octobre, deux suppléments sont coulés dans la version en ligne.
Le second, Libération, frappe plus fort et annonce une fois encore la suppression de postes (93 sur 250, dont 81 CDI et 12 CDD), soit environ un tiers des effectifs.
Et une nouvelle priorité : le Web. « Une nouvelle épreuve, à la fois douloureuse et nécessaire », selon les mots de son nouveau directeur de la publication. « Cette diminution du nombre des salariés a été calculée de manière à nous donner les moyens de poursuivre notre tâche dans ces conditions réalistes. Nous pourrons compter sur une rédaction d’environ 130 personnes », poursuit Laurent Joffrin.
Avec des pertes de plus de 20 000 euros par jour, la direction remet également à plat de tous les contrats de travail et le licenciement de ceux qui refuseront les nouvelles conditions. Outre un déménagement en vue, ont également été annoncés : le renouvellement du site Libération.fr, la diffusion en ligne de tous les contenus en mode payant et une nouvelle formule du quotidien papier au premier semestre 2015.
Le premier, Le Monde, active son « plan de mobilité 2.0 ».
Il s’agit d’une restructuration – sans licenciement – proposant à trente-cinq postes print d’être reclassés et transférés vers l’édition numérique. Et avant une nouvelle formule du journal qui sera lancée le 6 octobre, deux suppléments sont coulés dans la version en ligne.
Le second, Libération, frappe plus fort et annonce une fois encore la suppression de postes (93 sur 250, dont 81 CDI et 12 CDD), soit environ un tiers des effectifs.
Et une nouvelle priorité : le Web. « Une nouvelle épreuve, à la fois douloureuse et nécessaire », selon les mots de son nouveau directeur de la publication. « Cette diminution du nombre des salariés a été calculée de manière à nous donner les moyens de poursuivre notre tâche dans ces conditions réalistes. Nous pourrons compter sur une rédaction d’environ 130 personnes », poursuit Laurent Joffrin.
Avec des pertes de plus de 20 000 euros par jour, la direction remet également à plat de tous les contrats de travail et le licenciement de ceux qui refuseront les nouvelles conditions. Outre un déménagement en vue, ont également été annoncés : le renouvellement du site Libération.fr, la diffusion en ligne de tous les contenus en mode payant et une nouvelle formule du quotidien papier au premier semestre 2015.