Homme de terrain qui devance les tendances, Niels Eggerding a fait des attentes de la clientèle sa plus grande priorité. Il rejoint Frederique Constant comme directeur commercial adjoint avant d’être promu vice-président des ventes puis directeur commercial. Il est aujourd’hui DG de la manufacture.
Trois questions à Niels Eggerding, directeur général de Frederique Constant SA
Décideurs. Comment présenteriez-vous la marque Frederique Constant à un néophyte ?
Niels Eggerding. Comme une maison jeune, dynamique, dont le business se porte très bien car nous ne l’avons jamais analysé en termes de forte marge opérationnelle mais plutôt sous l’angle de la raisonnabilité et de la justesse. Côté chiffres, le dernier diffusé, relatif à notre production annuelle, était de 160 000 pièces dont plus de 70 % de modèles mécaniques. Aujourd’hui, nous faisons encore mieux, avec un prix moyen en augmentation mais toujours aussi bien étudié. Si notre best-seller est la Worldtimer, nous allons présenter cette année un 31e calibre. Un calibre maison innovant. Ce sera une belle surprise pour notre clientèle jeune, dans la tranche des 25-35 ans et masculine à 65 %.
Comment imaginez-vous Frederique Constant demain ?
Toujours comme une belle manufacture, en forme, à l’écoute de sa clientèle, en quête de prix justes, de style, de qualité et d’innovations. Mais aussi en renforçant notre présence dans le monde. On ne change pas une équipe qui gagne.
Comment maintenir un bon rapport qualité-prix ?
Cette raisonnabilité qui me tient tant à cœur est possible car nous sommes une vraie manufacture. Nous ne faisons appel à aucun sous-traitant externe. Nos calibres sont réalisés dans nos murs, de A à Z. C’est pourquoi nous attachons autant d’importance à nos ateliers. Situés à Plan-les-Ouates à deux pas de Genève, ils représentent notre capacité industrielle, sur 6 200 mètres carrés. Un formidable outil de production.
Propos recueillis par Hervé Borne