Le patron du leader mondial des matériaux de construction compte parmi les trente Français sur lesquels nous avons choisi de parier avec optimisme et fierté en 2015…
Bruno Lafont (Lafarge) : En béton armé
Évaluée à plus de seize milliards d’euros, la fusion avec Holcim est le pic de sa carrière chez Lafarge. Entré en 1983 à sa sortie de l’ENA, il grimpe au sein de la direction financière, intègre le Comex en 1995 et dès le début des années 2000 est consacré comme le dauphin de Bertrand Collomb. DG en 2006, il impose très vite son style dans l’optimisation des coûts avec le plan Excellence 2008, l’acquisition dans les émergents, notamment l’égyptien Orascom, l’innovation, comme récemment au Mucem, et un souci du personnel inspiré de ses valeurs chrétiennes. Objectif rempli pour celui qui rêvait de faire de Lafarge le leader mondial des matériaux de construction : la fusion l’entérine et le propulse CEO d’un nouvel ensemble au chiffre d’affaires cumulés de 31,6?milliards d’euros.
Pourquoi on parie sur lui : il organise la fusion de Lafarge et Holcim.
Sa réputation : c’est un cost-killer.
Son secret bien gardé : il détient 27 506 actions de Lafarge. Après fusion, ce capital pourrait valoir plus de 1,5?million d’euros.
Pourquoi on parie sur lui : il organise la fusion de Lafarge et Holcim.
Sa réputation : c’est un cost-killer.
Son secret bien gardé : il détient 27 506 actions de Lafarge. Après fusion, ce capital pourrait valoir plus de 1,5?million d’euros.