Qui sont les candidats d’En Marche ?
Laurent Zameczkowski, 45 ans, MBA Essec, a créé son entreprise dans l’audiovisuel pour pouvoir s’occuper mieux de ses deux filles. Il commence à travailler en 1990 chez Hachette, sur des magazines liés à l’audiovisuel et au numérique (Multimédia à la Une), puis passera du papier à l’image, après quinze ans chez Canal+, AB Groupe ou encore TF1, notamment dans l’acquisition de droits. Mais l’envie de consacrer du temps à ses enfants va aussi le conduire à s’impliquer fortement dans les associations de parents d’élèves, et d’y présider l’association départementale des Hauts-de-Seine. « Ce sont aussi les parents qui peuvent changer l’école, par un dialogue avec les établissements ou les pouvoirs publics. »
L’éducation
Ses parents et grands-parents étaient férus de musique et cinéma. Son grand-père fut l’un des premiers à introduire le jazz en France, et à œuvrer à la carrière de Joe Dassin. Ses parents étaient aussi producteurs de disques (Gérard Blanc, Daniel Auteuil…) et de cinéma. Laurent maîtrise cette industrie mais se promet d’éviter que la fièvre des artistes ne l’éloigne de ses enfants…
Du côté politique, il a été marqué par deux leaders. D’abord De Gaulle. « Je viens d’une famille qui a vécu les horreurs de la guerre. De Gaulle a eu la sagesse de fonder l’Europe. Il avait conscience qu’après deux guerres mondiales, il était nécessaire de créer du liant entre les pays européens. Grâce à l’Union européenne, nous avons eu la paix. L’Europe doit être le garant de la paix, le garant des frontières. »
La seconde personnalité qui l’a marqué, c’est « le Nicolas Sarkozy de 2007, si vibrant. Il avait une énergie incroyable, il était à l’écoute des gens, très disponible, présent à tous les conseils d’école. La force de Nicolas Sarkozy, c’est qu’il avait un lien très fort avec ses racines, notamment à Neuilly. Comme Macron, il était progressiste, transgressif, moderne. »
Ve République
Emmanuel Macron l’a attiré pour son respect de la Ve République, son approche gaulliste qui dépasse les partis : « Je n’aime pas être mis dans une petite case. Les bonnes idées ne sont pas de droite ou de gauche. Quand j’ai entendu Emmanuel Macron, je me suis dit “Enfin un leader politique qui définit le rôle du politique comme je l’ai toujours pensé”. » Selon Laurent, il faut sortir des postures bloquantes, car « ce qui n’avance pas régresse ». En outre, il faut dépasser les oppositions stériles. « La richesse, il faut d’abord la créer, pour ensuite la partager. Bill Gates est l’un des plus grands milliardaires et l’un des plus généreux philanthropes au monde… »
Laurent croit à la sincérité, la responsabilité, la loyauté, et à la transmission des valeurs. Pour lui, chacun peut amener sa pierre à l’édifice, d’où son engagement dans En Marche!. Enfin, il croit à l’audace : « Il n’y a que ceux qui sont assez fous pour croire qu’ils peuvent changer le monde qui y sont arrivés. »
MD