Thomas Beylot (Prêt d'Union) : « Pas le temps d’être formaté par le monde de l’entreprise »

En juillet dernier, Prêt d’union, la plate-forme de prêts entre particuliers, levait 31?millions d’euros auprès du fonds d’investissement Eurazeo et d’investisseurs privés dont Pierre Kosciusko-Morizet, ancien employeur de Thomas Beylot. Grâce à cet argent, la société compte s’implanter en Italie au second trimestre 2016 et en Espagne début 2017. Une ouverture à l’international qui lui permettra de doubler le montant total de prêts dès l’année prochaine. En 2015, il devrait s’élever à 150?millions d’euros.

Décideurs. Avez-vous eu peur de monter votre boîte parce que vous étiez jeune??

Thomas Beylot. Non, pas du tout. Je ne me suis jamais dit que j’étais trop jeune pour me lancer dans cette aventure. Je crois plutôt que c’était un atout?: nous n’avions pas eu le temps d’être formatés par le monde de l’entreprise. Cela nous a permis de repenser complètement le modèle de la banque.

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