L'assemblée nationale puis le Sénat se sont prononcés hier soir, mercredi 27 mai, en faveur de l'application. Alors que les craintes autour de celle ci font toujours l’objet de débats houleux, ne serait-il pas temps de se féliciter d’aboutir à une mise en œuvre d’un défi à la fois technologique, légal et éthique dans un contexte de crise sanitaire et de gouvernance complexe ?
Inévitable pour certains, écartée par d'autres, la menace d'une deuxième vague de Covid-19 est surveillée par tous en plein déconfinement. Si l'incertitude demeure, plusieurs indices laissent penser à un risque contenu, au moins à court terme.
L’Union des métiers de l’événementiel (Unimev) accuse déjà une perte de 15 milliards d’euros dans le sillage de la crise du Covid-19. Plus de 4 500 événements ont été annulés et plus de 3 000 reportés. Les grands rassemblements pourraient à nouveau être autorisés dès le 1er septembre. En attendant la filière s’organise. Viparis et Bureau Veritas ont, par exemple, mis en place un label sécurité dont nous parle Pablo Nakhlé Cerruti.
« Coup de tonnerre » dans le monde des avocats spécialisés en fiscalité patrimoniale. Jérôme Barré et Laurent Gabaud, avocats associés chez Franklin, viennent de quitter leur cabinet avec toute leur équipe pour fonder leur propre structure. Jérôme Barré nous en explique les raisons.
La crise actuelle met à mal l’Union européenne sur le plan sanitaire. Si l'outil numérique a démontré son utilité dans la gestion de l’épidémie via les applications de tracing, les États européens avancent en ordre dispersé pour les mettre en œuvre, sur fond de rapport de force avec les géants Apple et Google.
L’innovation, particulièrement dans le digital, se révélera l’une des clés de la relance économique. Pour ce faire, le gouvernement ne doit pas négliger les start-up dont la trésorerie, les financements voire les créations pourraient être mis à mal par la crise. Au risque de manquer les tournants technologiques majeurs liés aux nouveaux usages induits par la pandémie.
Le secrétaire général du Syndicat des biologistes, Francis Guinard, explique les différences entre les tests de Covid-19. Il revient surtout sur les raisons pour lesquelles la France ne disposait pas des mêmes capacités que son voisin allemand.