C’est l’évaluation record de la capitalisation boursière cumulée des cent plus grandes entreprises au monde, selon l’étude réalisée par le cabinet PwC. Ce montant équivaut au PIB des États-Unis ou de l’Union Européenne.

À la sortie de la crise des subprimes, la valeur boursière de ce top 100 n’excédait pas les dix mille milliards de dollars. Elle a doublé en moins de dix ans. Avec un accroissement de 12 %, ce total a augmenté de 1 800 milliards de dollars en un an, soit l’équivalent du PIB de l’Italie. Le secteur des technologies confirme le renversement de tendance initié l’année dernière par rapport au secteur financier : Apple conserve sa première place avec 754 milliards de dollars, soit 4,3 % du total, et double son écart avec Alphabet, bon deuxième avec 579 milliards (3,3 %). La Chine, avec un peu plus d’une dizaine d’entrée dans ce classement, peut quant à elle admirer l’explosion d’Alibaba et de Tencent, respectivement aux 11ème et 12ème places (23ème et 26ème l’année dernière).

Oncle Sam en chef de file

Outre les deux premières places, on peut noter la prédominance américaine générale, avec plus de la moitié (55) des entreprises du top 100, dont les dix premières. Les 51 États capitalisent à eux seuls onze milliards de dollars, soit 63 % du total mondial, et ont notamment contribué à 70 % de la croissance du top 100. L’Europe suit un tout autre chemin. Ne s’étant jamais complètement sorti de la crise, le Vieux Continent ne possède plus que 22 entreprises dans ce classement et contribue à hauteur de 17 % de la capitalisation totale (contre respectivement 41 entreprises et 38 % en 2008). La France conserve malgré tout sa 5ème position avec quatre entreprises classées : Total (52ème), Sanofi (57ème), LVMH (62ème) et L’Oréal (67ème).

 

A.R.

Newsletter Flash

Pour recevoir la newsletter du Magazine Décideurs, merci de renseigner votre mail

GUIDE ET CLASSEMENTS

> Guide 2024