Isabelle Leroux
Isabelle Leroux
Dentons
> N’a pas de plan pour la retraite
> Prend les dossiers très personnellement
> Passionnée par les animaux et les dinosaures
> Fin bec
La France ne lui manque pas trop en cette fin novembre. Isabelle Leroux partage dorénavant son temps entre Paris et Dubai, où elle développe l’activité de son cabinet au Moyen-Orient. La technologie rend l’opération «?plus facile que prévu?». Elle travaille le week-end, mais sait préserver du temps pour s’occuper de ses deux fils jumeaux ou profiter d’une exposition. Collectionneuse, Isabelle Leroux apprécie le symbolisme et l’art contemporain et pratique la natation. Elle aimerait reprendre l’équitation, une passion qui aurait pu la mener à devenir vétérinaire si elle n’était pas devenue accro à la propriété intellectuelle dès sa première année de droit.
Décideurs. Si je m’invitais à dîner chez vous, que mangerait-on ?
I. L. Cet hiver ? Une blanquette de veau, précédée d’un potage de chou-fleur à l’huile de truffe en entrée. Pour le dessert, probablement une crème caramel ou une tarte tatin.
Décideurs. Votre endroit rêvé pour des vacances loin des dossiers ?
I. L. À Ibiza. C’est un endroit sauvage et authentique, où l’on mange bien et où personne ne juge personne.
Décideurs. Quel dossier auriez-vous rêvé plaider ?
I. L. Un dossier de pénal, même si j’aurais eu du mal à pratiquer, car c’est une matière très difficile humainement. Il faut en plus défendre des gens que l’on sait coupables. J’aime beaucoup l’argumentation, convaincre avec mon équipe et le client. Mon meilleur souvenir professionnel est d’ailleurs un dossier que nous avons remporté pour Coca-Cola. Je reviens tout de même à Paris environ une semaine par mois pour plaider, car à Dubai la pratique est évidemment réservée aux locaux.
Décideurs. Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui démarre ?
I. L. Je lui recommanderais d’apprendre à faire du pain et de se lever tôt pour le faire. C’est une expérience que j’ai vécue lorsque j’étais enfant. Avec les mains dans la farine, on apprend beaucoup plus que la simple fabrication du pain. On apprend le métier. Or l’avocat ne peut pas réussir s’il ne comprend pas le métier de ses clients.
Dentons
> N’a pas de plan pour la retraite
> Prend les dossiers très personnellement
> Passionnée par les animaux et les dinosaures
> Fin bec
La France ne lui manque pas trop en cette fin novembre. Isabelle Leroux partage dorénavant son temps entre Paris et Dubai, où elle développe l’activité de son cabinet au Moyen-Orient. La technologie rend l’opération «?plus facile que prévu?». Elle travaille le week-end, mais sait préserver du temps pour s’occuper de ses deux fils jumeaux ou profiter d’une exposition. Collectionneuse, Isabelle Leroux apprécie le symbolisme et l’art contemporain et pratique la natation. Elle aimerait reprendre l’équitation, une passion qui aurait pu la mener à devenir vétérinaire si elle n’était pas devenue accro à la propriété intellectuelle dès sa première année de droit.
Décideurs. Si je m’invitais à dîner chez vous, que mangerait-on ?
I. L. Cet hiver ? Une blanquette de veau, précédée d’un potage de chou-fleur à l’huile de truffe en entrée. Pour le dessert, probablement une crème caramel ou une tarte tatin.
Décideurs. Votre endroit rêvé pour des vacances loin des dossiers ?
I. L. À Ibiza. C’est un endroit sauvage et authentique, où l’on mange bien et où personne ne juge personne.
Décideurs. Quel dossier auriez-vous rêvé plaider ?
I. L. Un dossier de pénal, même si j’aurais eu du mal à pratiquer, car c’est une matière très difficile humainement. Il faut en plus défendre des gens que l’on sait coupables. J’aime beaucoup l’argumentation, convaincre avec mon équipe et le client. Mon meilleur souvenir professionnel est d’ailleurs un dossier que nous avons remporté pour Coca-Cola. Je reviens tout de même à Paris environ une semaine par mois pour plaider, car à Dubai la pratique est évidemment réservée aux locaux.
Décideurs. Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui démarre ?
I. L. Je lui recommanderais d’apprendre à faire du pain et de se lever tôt pour le faire. C’est une expérience que j’ai vécue lorsque j’étais enfant. Avec les mains dans la farine, on apprend beaucoup plus que la simple fabrication du pain. On apprend le métier. Or l’avocat ne peut pas réussir s’il ne comprend pas le métier de ses clients.
