La France continuera donc d'être représentée dans cette instance phare du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il succède à l'emblématique Valérie Masson-Delmotte, qui avait su faire rentrer l'institution et l'enjeu climatique dans le débat public français. 

Météorologue et climatologue, Robert Vautard, a été élu à la co-présidence du groupe de travail 1 en charge du rapport qui porte sur la connaissance des bases physiques du changement climatique. Depuis 2020, il est directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPLS) qui regroupe et coordonne les forces de recherche en sciences du climat en Île-de-France. De 2017 à 2021, Robert Vautard fut coordonnateur de la Convention nationale sur les services climatiques pour le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministère de la Transition énergétique. Depuis 2021, il était également co-président du “GREC-francilien”, plate-forme de discussion entre science et politiques publiques régionales.

Symbole

En tant que co-président du groupe de travail, Robert Vautard sera membre du nouveau bureau du Giec et de son comité exécutif. Il sera ainsi un collaborateur direct du cinquième président du Giec, James Skea. Après la co-présidence de Valérie Masson-Delmotte,  cette élection est une nouvelle reconnaissance de l’expertise scientifique française sur l’enjeu de notre siècle qu’est le changement climatique et plus largement sur les enjeux de transition écologique et de développement soutenable. À travers cette candidature, la France avait souhaité rappeler l’importance qu’elle porte aux travaux du Giec qui nourrissent ses politiques nationales. "La stratégie nationale bas-carbone se fonde ainsi sur l’objectif de neutralité carbone qui permettra de stabiliser le réchauffement climatique, tandis que le troisième plan national d’adaptation au changement climatique prendra pour référence les dernières projections du Giec en termes de réchauffement climatique", souligne le ministère de la transition écologique. 

Le bureau du GIEC est composé de 34 membres scientifiques élus par l'Assemblée plénière (195 Etats), à la majorité simple des voix exprimées, pour un cycle de cinq à sept ans. Il comprend notamment un président, trois vice-présidents ainsi que deux co-présidents de chacun des trois groupes de travail. 

AM

 

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