Quoiqu’il advienne, les années 2020-2021 s’inscriront dans l’histoire comme riches en avancées technologiques. La pandémie de Covid-19 y est pour beaucoup, et a poussé le monde scientifique à mettre au point un vaccin commercialisé en moins d’un an. Un temps record. Fondé sur l’ARN messager, ce vaccin d’avenir, en plus d’être capable d’éradiquer l’épidémie pourrait représenter une révolution mondiale dans le secteur de la thérapie génique.
Selon une étude Oxfam, basée sur les données de Forbes, la fortune nette amassée par ces neufs personnalités, liées au secteur pharmaceutique, atteint les 19,3 milliards de dollars. L’ONG s’appuie sur ces chiffres pour tenter de faire avancer le débat sur la levée de brevets.
La crise sanitaire a mis en lumière forces et faiblesses de la production pharmaceutique mondiale. Les appels, légitimes, à sa relocalisation en France et en Europe ont été entendus par le gouvernement.
Le laboratoire américain Bristol-Myers Squibb (BMS) a cassé sa tirelire en janvier 2019 pour s’offrir la biotech Celgene, détentrice de traitements prometteurs contre certains cancers. Un mégadeal à 74 milliards de dollars scruté de près par les autorités américaines de la concurrence.
La santé est entrée dans l’ère digitale. De plus en plus d’acteurs surfent sur la vague porteuse de l’e-santé dont le potentiel s’avère gigantesque pour améliorer à la fois le quotidien et la santé des patients et faciliter la vie des professionnels de santé. Quel avenir pour ces traitements numériques d’un nouveau genre ?
Menace pour la biodiversité ou les populations du littoral, le réchauffement climatique est aussi une question de santé publique ! La hausse des températures accroît notre vulnérabilité aux maladies et aux épidémies. Alors que l’OMS chiffre entre 2 et 4 milliards de dollars d’ici 2030 le coût de l’inaction, les premières actions d’ampleur se font attendre.