DAF, un métier de plus en plus stratégique
Les directions financières sont en pleine mutation. Bien loin du simple contrôle de gestion, les DAF deviennent de véritables business partners pour les directeurs généraux. Selon une étude du Cima (Chartered Institute of Management Accounting) pour Oracle, 67 % des directions financières ont fait de la qualité des données auxquelles elles ont accès leur priorité, et 25 % d’entre elles ont entamé cette démarche au cours des douze derniers mois. « Le rôle des directions financières se transforme », commente Olivier Griboval, sales development manager chez Oracle. « Le directeur financier devient prescripteur de l’information. On n’attend pas de lui qu’il collecte les données, mais qu’il soit capable de retenir les indicateurs les plus pertinents et de les traduire auprès des directions générales. »
Forte valeur ajoutée
Outre la qualité des données, les DAF s’appliquent à mesurer le retour sur investissement (66 %), mais aussi la productivité des employés (65 %) ou l’expérience et la satisfaction client (60 %). Dans un contexte mouvant, le directeur financier a la possibilité de moderniser sa fonction en s’entourant des bonnes personnes et en continuant à industrialiser et à simplifier les tâches purement financières. « Cela lui permettra de se concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée », note Olivier Griboval. Le DAF passe ainsi d’une logique de reporting à une logique de conseil, se positionnant comme pilier stratégique de l’entreprise.
CP