Réunis dans la ville colombienne de Cali du 21 octobre au 1er novembre, les émissaires de 200 pays ont douze jours pour sauver la biodiversité.

Bien moins connue que la COP classique, la COP Biodiversité n’en demeure pas moins un événement majeur pour la défense de l’environnement. Installés pour cette édition à Cali, en Colombie, les représentants de 200 pays débattront pour déterminer la façon d’améliorer la réponse à la crise actuelle de la biodiversité. Ce sommet intervient deux ans après celui de Montréal, qui avait vu la signature du « Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal ».

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Long d’une quinzaine de pages, ce dernier actait notamment le principe d’une protection de 30 % des « terres, des eaux intérieures et des zones côtières et marines », ainsi que la restauration de 30 % des écosystèmes dégradés. Si les objectifs fixés avaient été salués, le flou sur la façon de les atteindre avait fait grincer des dents.

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Deux ans plus tard, c’est le bilan de cette mise en action qui devrait constituer le cœur des débats. Sera également évoquée la question de l’application de ces objectifs au secteur privé. Autre point de débat tendu : le sujet des financements et des transferts de financements entre pays riches et en développement. Alors qu’il est censé pouvoir mobiliser 25 milliards de dollars à l’horizon 2025, le plan n’en est pour le moment doté que de 400 millions. Toujours dans le même ton, l’éventuelle création d’un équivalent biodiversité aux crédits carbone devrait être discutée. Ce sujet est porté par la France en particulier, qui avait été pionnière sur la question.

Ce sont donc douze jours de débats qui s’ouvrent. Les plus curieux pourront les suivre en streaming sur le site officiel. Pour les autres, rendez-vous dans quelques jours pour un bilan complet de cette COP16 Colombia.

François Arias

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