La vision d’Avistem
Avistem vient d’ouvrir ses portes à Paris pour offrir aux dirigeants un service juridique et fiscal en corporate-M&A, tax, IP/IT et droit de l’environnement. Son objectif : offrir à ses clients un accompagnement vers la transition numérique, une dynamique qui se retrouve dans le nom de la nouvelle structure. Avistem, du portugais « ils aperçoivent », fait référence à la vision d’avenir que préparent les fondateurs à leurs clients.
La nouvelle équipe réunit cinq associés : Dominique Stucki, Mathieu Siraga, Sandrine Hagenbach, Sylvie Jonas et Isabelle Guitton. Les trois premiers ont fondé ensemble le cabinet Virgile Avocats (aujourd’hui dissous, l’autre partie des associés ayant fondé La Bruyère Avocats). Dominique Stucki et Mathieu Siraga sont des experts du corporate-M&A tandis que Sandrine Hagenbach intervient en matière de fiscalité des entreprises et du patrimoine. Réunis depuis 2006 au sein de Virgile Avocats, ils ont sollicité Sylvie Jonas et Isabelle Guitton pour participer à la fondation d’Avistem. La première est une spécialiste du droit des technologies et de l’information. Ancienne de chez Norton Rose et EY, elle a exercé sept ans chez Lexvia Law Firm puis dans son propre cabinet. Sylvie Jonas a également une expérience en entreprise en qualité de gérante de Sunnymail, une start-up digitale. Enfin, Isabelle Guitton est avocate en droit de l’environnement depuis 1998. Passée chez Shearman & Sterling, Salans et EY, elle fonde en septembre 2009 Ecolex, un organisme de formation qui va de pair avec l’exercice de la profession d’avocat dans son propre cabinet. Elle complète l’équipe, de plus en plus confrontée à des problématiques de droit de l’environnement.
Une stratégie bien huilée
L’équipe, plus ses cinq collaborateurs, accueillera prochainement un expert en IT (en qualité de counsel) en support de l’activité de Sylvie Jonas. « L’année 2016 ne sera pas qu’une phase de lancement puisque nous projetons de faire venir plusieurs associés et collaborateurs à nos côtés », explique Dominique Stucki. Cet expert du financement participatif précise l’axe de développement du cabinet : « Nous souhaitons établir un lien entre le droit des affaires (M&A, levée de fonds, corporate venture, etc.) et l’impact des nouvelles technologies sur l’environnement des entreprises. » Un objectif qu’Avistem remplit déjà auprès de sa clientèle de banques, d’assureurs, d'entreprises, de fintech, d’acteurs de la transition numérique, d’agences de marketing et de médias. Des grands noms comme Arkéa, Engie ou la Compagnie nationale du Rhône constituent le "socle" de lancement de la structure qui est récemment intervenue lors de la cession de Blancheporte à son directeur général et sur le projet de rachat par Prisma du groupe Cerise. Le glissement de l’accompagnement en droit des affaires vers les problématiques de protection des données personnelles, de cybersécurité, d’e-réputation ou encore de droit de l’environnement est la marque de fabrique d’Avistem. Une stratégie bien huilée puisque l’équipe s’est installée rue de la Banque à Paris, entre l’AMF et la Cnil, au cœur de l’environnement informatique et financier.
Légende de la photo :
3° rang : Sylvain Clave (collaborateur), Lobna Issaiden (collaboratrice), Dominique Stucki (associé) et Sylvie Jonas (associée)
2° rang : Nicodème Kanhonou (collaboratrice), Mathieu Siraga (associé), Anne Dechamps (collaboratrice) et Sandrine Hagenbach (associée)
1er rang : Isabelle Guitton (associée), Émilie Nguyen (paralegal) et Séverine Koulmann (counsel)